D’importants points concernant les établissements médicaux ont été cités lors de la conférence de presse du Conseil fédéral d’aujourd’hui. Un assouplissement par étapes est prévu. Il sera accompagné d’une stratégie de test élargie, d’un concept de suivi des contacts et d’une application. Les points suivants sont importants:

«Ouverture» des établissements médicaux

Ceux-ci pourront reprendre leurs activités normales à partir du 27 avril. Les hôpitaux pourront donc recommencer à pratiquer toutes les interventions et les cabinets médicaux pourront à nouveau traiter tous les cas. Cependant, tous les établissements doivent présenter un plan de protection. A l’heure actuelle, nous ne savons pas encore comment cela sera réglé dans le détail.

Il est donc important que vous puissiez, en tant que propriétaire de cabinet, rapidement redémarrer vos activités. Vous trouverez ici quelques conseils utiles à ce propos.

Perte de gain

Les médecins indépendants peuvent nouvellement s’inscrire pour l’allocation pour perte de gain. Pour cela, les conditions suivantes doivent cependant être remplies (d’après le site internet de la Confédération):

Le revenu de l’activité lucrative soumis à l’AVS doit être supérieur à 10 000 francs, mais ne pas dépasser 90 000 francs.

Le montant maximal de l’allocation est de 196 francs par jour, soit 5880 francs par mois, comme pour les autres ayants droit à l’allocation pour perte de gain COVID-19. Le droit prend naissance rétroactivement à compter du 1er jour du déclin de l’activité, mais au plus tôt le 17 mars 2020, et il prend fin après deux mois, mais au plus tard avec la levée des mesures destinées à lutter contre la pandémie de coronavirus.

De plus, l’allocation pour perte de gain peut être demandée par les parents d’enfants en situation de handicap, si les enfants doivent être gardés à la maison en raison de la fermeture des écoles. Ont droit à l’allocation les parents d’enfants qui fréquentent une école spéciale ou qui ont droit à un supplément pour soins intenses de l’AI.

Mesures pour prévenir les faillites

Il a également été décidé de protéger les entreprises exposées au risque de faillite en raison du coronavirus. Pour cela, deux réglementations transitoires ont été établies: une dérogation transitoire à l’obligation d’aviser le juge en cas de surendettement ainsi que l’instauration d’un sursis COVID-19 de durée limitée. Vous trouverez plus de détails à ce sujet sur le lien suivant ou par nos fiduciaires.

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